Les
attentats se suivent et se
ressemblent.
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lls ne se différentient que par le plus ou moins grand "professionnalisme"
de leurs auteurs et du niveau "numérique" des pertes humaines
occasionnées de ce fait.
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Qu’ils soient le fait de Français ou d’étrangers, de "déséquilibrés"
ou de "fanatiques", de bricoleurs amateurs ou de commandos entraînés,
de "dealers" ou de "réfugiés", etc., ils ont tous la même raison
d’être : Ils sont motorisés par la haine de la face de craie en général et du chrétien en particulier, ces
derniers englobant pêle-mêle aux yeux de leurs auteurs les chrétiens, les
juifs, les bouddhistes, les musulmans non-pratiquants, les agnostiques, les athées…
(et
les végétaliens, ne les oublions pas)
Rien ne distingue ces attentats les uns des autres car tous visent le même
objectif stratégique : Imposer à la planète entière l’Islam dans sa
dimension millénaire d’impérialisme colonialiste totalitaire, en commençant par
les maillons faibles dont nous sommes…
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Ils se suivent et se ressemblent tellement, qu’il n’est plus nécessaire (dit-on) et surtout qu’il n’est pas décent d’en nommer l’origine et la
raison d’être…
En
revanche, les commémorations des
attentats se suivent et ne se ressemblent pas !
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Bien sûr, il a fallu le temps de se réveiller. Toulouse et Montauban relevaient
encore du fait-divers atroce qui ne justifiait pas encore d’en faire une
pendule pour quelques enfants juifs et trois militaires.
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Puis on a eu droit à l’immense barnum du je-suis-Charlie.
Son nom-même traduit trahit bien que ce n’est pas le martyre de quelques
épiciers juifs et policiers qui aurait pu déclencher une telle
hystérie-dans-le-calme. Seule la mort de quelques dessinateurs et pisse-copies
faisant leur beurre de vulgarité et de scatologie pouvait susciter une telle
ferveur populaire où chacun a pu brandir son cierge crayon en carton dans
une sorte de nouvelle fête de la fédération de 1790, prélude à l’enfantement de
la Terreur…
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Et puis, l’habitude aidant, en dépit
du changement significatif du format des pertes, la commémoration de la défaite
(nous
sommes en guerre, ne l’oublions pas)
du Bataclan a été plus, euh… calibrée. Il est vrai que le lieu retenu - la cour
des Invalides – ne se prêtait guère au genre de foutoir concocté en janvier par
les spécialistes de l’évènementiel que
nous rémunérons à l’Elysée…
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Aujourd’hui, ce fut le tour de la commémoration du massacre de Nice le 14
juillet dernier. Bon. Cette fois-ci, la cérémonie avait lieu en plein air et
non plus dans l’espace clos quoique vaste des Invalides. D’autre part, dans
cette ville chère à ma nostalgie, le lieu retenu se prêtait parfaitement à la chose.
Espace de parc modérément boisé propre à accueillir en nombre les acurabas
niçois, il présente le frein naturel avantageux en période d’état d’urgence de
n’avoir qu’un seul accès voiture en sens unique (+ un escalier) et d’être aisément délimité et
sécurisé.
Quoi
qu’il en soit, l’accès "au château" (il n’y en a pas, sinon
le cimetière des vielles familles locales)
ne s’est faite aujourd’hui que "sur invitation" ; seules les "personnalités"
et les familles des victimes ont pu rejoindre la presse, les gardes
républicains dépêchés à grand frais de Paris et les enfants des écoles triés
sur le volet pour venir déposer les fleurs…
Les
communicants régisseurs du spectacle ont bien fait les choses. Commémoration
pour commémoration, pour la prochaine, qu’à Dieu ne plaise, il restera toujours
la cour de l’Elysée ; on pourra même fermer la porte…
Quant
à la foule des niçois, si attachés à leur Prom’
devenue "scène de crime" une nuit de fête, elle a suivi ça à la télé…
On redoutait les sifflets pour ce "personnage" indigne qui devrait démissionner !
RépondreSupprimerEt les niçois n'en sont pas offusqués ?
Je crois qu'il faudrait remettre ça le 13 novembre pour l'anniversaire de l'attentat du Bataclan, d'autant que le lieu est tout trouvé - avec entrée gratuite et "sur invitation" pour les "personnalités" et les familles des victimes rejoignant la presse, les gardes républicains dépêchés à peu de frais (pour une fois) depuis l'Elysée et les enfants des écoles triés sur le volet pour venir déposer les fleurs…
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