Sainte Logorrhée et sainte Perplexité aussi et ça fait du monde…
Voici venir la rentrée. Les ouacanciers
sont revenus bronzés de Brégançon et des fêtes mémorielles du mont Faron. Les tout premiers jours ont été encore cool : Ils se sentaient encore en
vacances :
- C’est donc tout sourire que Moi-président a pu recevoir à l'Elysée les athlètes français de
retour de Zurich avec une moisson inespérée de médailles. Une occasion
inespérée de pouvoir encore discourir hors sol sur les valeurs, l’effort et,
surtout, le panache indispensables à
la réussite ; oui, le panache !
«-Il faut du panache pour, à un moment,
renverser [inverser ?]
le cours d'une course [courbe ?], d'un pronostic, pour obtenir la victoire.
» Qui mieux que lui pouvait parler de panache ?
- Et c’est sourcils froncés et maxillaires comme d’hab’
que Manu la mâchoire a célébré le 70° anniversaire de la Libération de Paris :
En insistant sur le rôle de la Fwance face à la barbarie, sur son devoir absolu de se mobiliser pour que toujours la démocratie s’impose. Avec cette conclusion sublime : « Ces mots, “Paris, libéré !”,
n'appartiennent pas qu'aux Parisiens. Ils n'appartiennent pas qu'aux Français.
Ils appartiennent à l'humanité tout entière. »
Que c’est beau !
Mais c’est la rentrée. On ne peut plus continuer à se faire plaisir, à
jouer avec des mots ; "- On dirait que je serai le cow-boy et toi l’indien…" Très vite il a fallu se décider à préparer les cartables…
Et on ne sait pas quoi mettre dedans. On n’a pas jugé utile d’aller
faire les courses chez Auchan. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été prévenu,
avec toutes ces pubs
de rentrée dans la boîte aux lettres… On ne
peut même plus aller piquer ne serait-ce qu’un instrument d’écriture dans la boîte
à outil de papa ; il n’y a plus
rien dedans, même pas un mode
d’emploi…
Alors oui, en arrivant dans la cour de l’école, avant d’entrer en
classe, on va demander aux autres de nous prêter ce qu’il faut… Comme d’hab’. Ouais ; c’est pas
gagné. C’est même désormais perdu d’avance. Même les vagues cousins qui sont
socialos comme Papa ont compris le film : Ils ne nous prêteront plus rien…L’esprit
de famille, c’est dans les contes de fées…
Le moulin à prière a répété durant trois mois sans se lasser qu’on va rendre de l'argent de poche à quelques quatre millions des plus modestes. On vient de remettre le disque en augmentant le son et ça reste
toujours aussi inaudible. Alors que reste-t-il à faire ? – Le dernier truc
classique des sales mômes démunis d’autres arguments : "- C’est pas ma faute ! C’est
pas moi, c’est l’autre !"
Et comme le Sarkoquemitaine cent fois réchauffé ne marche plus, c’est
maintenant la faute à Duflot !
C’est assez bien trouvé vu que ce n’est pas faux. Mais que Manu la
mâchoire en vienne à dire qu’elle "porte la
plus grande responsabilité sur ce qui n'a pas fonctionné pendant les deux
premières années du quinquennat en menant une politique qui a conduit à un effondrement
qui coûte à la France de 0.4 à 0.5% de
croissance en moins aujourd'hui",
donne la mesure de la panique…
Le Manuel se prépare à quitter le navire
pédalo et les rats courent dans tous les sens.
Pauvre Cécile! Moins 0,5% à elle seule! Et pourtant ce n'était qu'une toute petite ministre. On imagine ce qu'ont coûté à la croissance les Ayrault, Bricq, Filipetti, Cahuzac, Moscovici, Montebourg etc.
RépondreSupprimerAvant je ne faisais que les mépriser. Maintenant, ça y est : je hais les politiques ! Je ne peux même plus supporter de voir leur tronches éternelles. (crêêêêêve Juppéééé !!)
RépondreSupprimer